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Nos étoiles contraires - John Green

 


NOS ETOILES CONTRAIRE - JOHN GREEN



RESUME


Entre rire et larmes, le destin bouleversant de deux amoureux de la vie.

Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. 

C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. 

Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence... les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie. 


EXTRAIT


"J’ai coupé le moteur et je me suis tournée vers lui. Il était très beau.
– Hazel Grace, a-t-il dit, mon nom paraissait plus joli, comme neuf dans sa bouche. Je suis très content d’avoir fait ta connaissance.
– De même, Monsieur Waters.
J’étais intimidée. Je ne pouvais soutenir l’intensité de son regard bleu azur.
– Je peux te revoir ? a-t-il demandé d’un ton qui trahissait une inquiétude charmante.
J’ai souri.
– Bien sûr.
– Demain ?
– Attention, ai-je rétorqué. Tu risques de passer pour un impatient.
– C’est pour ça que j’ai dit demain, a-t-il répliqué. J’ai déjà envie de te revoir maintenant. Mais je vais m’obliger à attendre toute la nuit et une bonne partie de la journée de demain.
J’ai levé les yeux au ciel.
– Je ne blague pas, a-t-il insisté.
– Tu ne me connais même pas.
J’ai pris le livre qu’il avait calé entre les deux sièges.
– Et si je t’appelais quand j’ai fini ça ? ai-je proposé.
– Tu n’as pas mon numéro.
– Je te soupçonne fortement de l’avoir écrit dans ce livre.
Il s’est fendu de son sourire béat.
– Et tu oses dire qu’on ne se connaît pas."

"-Balançoire recherche maison, ai-je proposé.
-Balançoire atrocement seule recherche maison accueillante.
-Balançoire seule, un brin pédophilique, recherche derrières d'enfants, ai-dit.
Il a ri.
-Voilà pourquoi.
-Quoi ?
- Voilà pourquoi tu me plais. Est-ce que tu te rend compte à quel point c'est rare de tomber sur une fille canon capable d'inventer un adjectif avec "pédophile" ? Tu es trop occupée à être toi-même, tu ne réalises pas que tu es exceptionnelle."

" Tu m'as offert une éternité dans un un nombre de jours limités, et j'en suis heureuse. "

« - Tant qu'on ne l'allume pas, la cigarette ne tue pas, a-t-il déclaré, quand maman est arrivée à ma hauteur. Et je n'en ai jamais allumé une seule de ma vie. C'est une sorte de métaphore. Tu glisses le truc qui tue entre tes lèvres, mais tu ne lui donnes pas le pouvoir de te tuer. »

"- Je t'aime au présent, ai-je murmuré en posant ma main sur sa poitrine. Tout va bien, Gus. Tout va bien. Je te jure. Tout va bien, tu m'entends ?

Je n'avais pas - et je n'ai toujours pas - l'assurance absolue qu'il m'entendait. Je me suis penchée pour l'embrasser sur la joue.

- OK, ai-je dit. OK."

"Il t'aimait tant, m'a dit la mère de Gus. Il t'aimait vraiment. Ce n'était pas une amourette, a-t-elle ajouté comme si j'en avais douté."

 


HOMMAGE FUNEBRE DE GUS


CELUI D'HAZEL

«Comme je ne peux pas parler de notre histoire d’amour, je vais parler de maths. Je ne suis pas très forte en maths, mais je sais une chose : il existe des nombres infinis entre 0 et 1. Il y a par exemple : 0,1 et 0,12 et 0,112 et tout une ribambelle d’autres nombres infinis. Evidemment, l’ensemble de nombres infinis compris entre 0 et 2 ou 0 et 1 000 000 est beaucoup plus important que celui entre 0 et 1. Certains infinis sont plus vastes que d’autres, nous a appris un écrivain qu’on aimait bien, Augustus et moi. Il y a des jours, beaucoup de jours, où j’enrage d’avoir un ensemble de nombres infinis aussi réduit. Je voudrais plus de nombres que je n’ai de chances d’en avoir d’en avoir, et pour Augustus Waters, j’aurais voulu tellement plus de nombres qu’il n’en a eus. Mais, Gus, mon amour, je ne te dirais jamais assez combien je te suis reconnaissante de notre petite infinité. Je ne l’échangerais pas pour tout l’or du monde. Tu m’as offert une éternité dans un nombre de jours limités, et j’en suis heureuse.»


CELUI D'ISAAC

"- Augustus Waters était un salopard d'autoglorificateur, mais on lui pardonne. On lui pardonne non pas parce qu'il avait le coeur aussi bon au sens figuré qu'il était naze au sens propre, ou parce qu'il savait mieux tenir une cigarette que tous les non-fumeurs du monde, ou parce qu'il avait dix-huit ans alors qu'il aurait dû vivre plus longtemps.
-Dix-sept, a corrigé Gus.
- Je pars du principe qu'il te reste encore du temps à vivre et arrête de m'interrompre, espèce de salopard. Je voudrais vous dire, a poursuivi Isaac, qu'Augustus Waters était tellement bavard qu'il nous aurait volontiers coupé la parole à ses propres obsèques. Et il était prétentieux : chaque fois qu'il pissait, ce mec ne pouvait s'empêcher de cogiter sur les multiples résonances métaphoriques que ce geste entretenue avec la production de déchets sécrétés par l'homme. Et il était vaniteux : je crois que je n'ai jamais rencontré quelqu'un d'aussi séduisant qui soit aussi conscient de son propre potentiel de séduction. Cependant, j'ajouterai ceci : quand les scientifiques du futur se pointeront chez moi pour me proposer d'essayer des yeux de robot, je leur dirai de se barrer parce que je refuse de voir le monde s'il n'y est pas.
Là, j'étais au bord des larmes."

 


 

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